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SUR LE PLAN POLITIQUE

Dans un contexte sous régional marqué par les guerres civiles (R.C.A, TCHAD) et les conflits internationaux (R.D.C envahit par les armées du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie), la stabilité camerounaise relève du miracle.

Et pourtant les facteurs qui menacent la paix sociale ne font pas défaut. Ce sont : la baisse drastique des salaires de 93 et 97, la dévaluation du Francs CFA, le tribalisme d’Etat, l’absence de bonne gouvernance, le népotisme. Il est question de prier pour relever les nombreux défis qui interpellent les gouvernements et le peuple camerounais.

  • Le défi de la préservation de la paix sociale et de l’intégration nationale du pays : certains groupes sociaux et linguistiques s’estiment marginalisés, voire exclus du bénéfice des ressources du pays (les pygmées, le problème de la sécession des anglophones…). Il existerait une crainte des politiques d’un renversement de leur régime par les hommes en tenue d’où la militarisation poussée : le ministère de la Défense a eu pendant très longtemps le plus gros budget. Un Sergent chef de l’armée gagne plus qu’un Médecin. Pourquoi tant d’argent et tant de faveur pour les hommes en tenue ? Le Cameroun a – t – il une vision expansionniste ou bien y a – t – il une menace qui pèse sur le pays ? (affaire Bakassi).

Le tribalisme aussi, est une réalité. Pourquoi le clergé est-il si tribaliste ? (affaire Wouking). Jésus n’est-il  pas venu renverser les murs de séparation qui existent entre nous et entre Dieu et nous ? La plupart de ceux qui gouvernent ont été formés dans les établissements confessionnels. Quelle éthique leur ont enseigné ces établissements ? Si 27 préfets sur 58 et 44,7% des ministres sont issus d’une seule région (Centre, Sud, et Est), est – on seulement conscient de l’esprit de vengeance qui animera les autres le jour où ils accéderont au pouvoir ?

Prions que Dieu préserve notre pays de l’esprit de vengeance et de tribalisme.

Il existe des conflits anglophone – Bamiléké ; Nordiste – Sudiste (souvenons-nous du putsch manqué du 06 Avril 1984).

  • Le défi de l’organisation des élections justes et transparentes. 2004 est une année électorale, on se souvient que les élections précédentes ont souvent été contestées et qualifiées de frauduleuses.
  • Le défi de l’émergence d’un pouvoir judiciaire indépendant et garant des droits et libertés individuelles : lenteurs judiciaires, corruption, erreurs judiciaires, dépendance des pouvoirs politiques (les ministres sont rarement inquiétés, de même que toute personne élevée à un poste dans le parti au pouvoir) sont autant de maux qui minent le corps de la justice.
  • Le défi de la bonne gouvernance : gestion stratégique du développement, participation et mobilisation des forces vives, renforcement de l’Etat de droit et la sécurité des personnes et des biens. La transparence dans la gestion des finances publiques et la gestion des passations de marchés. La gestion des ressources humaines et l’information du citoyen.
  • Le défi du passage d’un régime autoritaire à un régime démocratique : respect des droits et libertés individuelles (liberté de la presse …).
  • Le défi d’une administration décentralisée efficace dans son rendement au service du développement, une administration publique gouvernée ou gérée comme une entreprise privée (la discipline dans le service, l’absence de corruption) (cf. discours du Président BIYA du 31 décembre 2003).

Il apparaît à partir de tout ce qui précède que pour relever ces défis, nous avons besoin d’un profil d’homme politique particulier : le Cameroun a besoin des hommes d’une certaine qualité. Des hommes attachés à la patrie, ayant de bonnes compétences intellectuelles, un esprit patriotique et une éthique saine.

 

 

 

About MINISTERE PRIERE CAMEROUN

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