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PRIER POUR LA JEUNESSE

LES DIFFICULTES LIEES A LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS

Les difficultés de l’insertion socioprofessionnelle

Les centres de jeunesse ont perdu leur mission. Ils tendent chaque jour davantage à devenir des collèges d’enseignement technique. Ainsi décède l’objectif d’opérationnalisation des jeunes après 2 ans de formation.

Ces centres deviennent des cadres où des enfants abandonnés à eux-mêmes « sans issue apparente », sont recueillis au moins pour avoir la conscience d’avoir fait un effort dans leur scolarisation d’une part, et d’autre part pour s’engraisser au fil du temps.

Il devient donc évident que les centres de jeunesse n’existent plus sur le plan fonctionnel et même pratique (c’est-à-dire ils sont fermés, en train d’être réouverts, mais de façon asphyxiante). Pour les parents, ce n’est qu’une illusion de scolarisation de leurs enfants.

Par ailleurs, ces centres permettent à ceux qui les gèrent de justifier des lignes budgétaires ; car en effet, les moyens matériels, financiers mis à la disposition des centres sont la propriété de quelques personnes.

Par ailleurs, la création d’un fond national d’insertion des jeunes par le Chef de l’Etat a encouragé l’auto-emploi de ceux-ci. Mais combien sont formés ? Combien peuvent bénéficier du soutien de cette structure ? Les tracasseries administratives demeurent nombreuses et les critères d’attribution de cette aide sont indéterminés.

  • En somme, les centres ont dévié et les enfants ne sont plus formés.
  • Le fond d’insertion existe mais n’est ni connu ni fonctionnel.
  • Si le fond possède des moyens alloués par l’Etat, à qui profitent-ils finalement ?
  • Les spécialistes en matière de montage des micro-projets que sont supposés être les cadres de jeunesse et d’animation ne sont plus accessibles par les enfants car la structure qui les unit est le centre. On se retrouve donc en face des jeunes errant ça et là à la recherche de quelques bribes de connaissances et parfois moyennant une certaine somme.

Les difficultés de l’éducation permanente et populaire

  • Le programme n’est pas vulgarisé, donc pas reconnu. Il est un outil de travail apparemment aléatoire pour les cadres de jeunesse et d’animation.
  • Le contenu des programmes est pertinent, mais parce qu’il n’existe pas de programmes uniformes, l’éducation populaire devient le monde par excellence de l’improvisation et de l’imagination personnelle.

Aussi peut-on communiquer ses convictions, son idéologie aux élèves/adhérents, fussent-elles pernicieuses. Peut-être que l’uniformisation des programmes et l’introduction des modules d’éducation morale à la citoyenneté dans les programmes officiels serait utile.

De plus, le domaine d’éducation populaire semble être le plus négligé par tous.

Dans un second temps, et ce dans des structures spécialisées (centres de jeunesse), l’alphabétisation fonctionnelle qui a pour but de mettre à la disposition des personnes une place leur permettant d’améliorer leur niveau , leurs performances par une pédagogie personnalisée et non directive est l’un des objectifs de l’éducation. Par exemple : s’améliorer en communication, en informatique, actualiser ses connaissances, son niveau de langue…

Cette autre mission bute aussi à la démission des centres de jeunesse.

Les difficultés de la production et de la

consommation des loisirs sains

  • Rareté des structures de loisirs publics à la portée du jeune Camerounais de niveau de vie moyen.
  • Difficultés de financement dans l’aménagement desdites structures.
  • Pas d’éducation – les jeunes foncent vers les loisirs peu conseillés.

En somme, l’encadrement des jeunes rencontre de nombreux problèmes. Le sport semble engloutir toutes les éminences grises et les ressources matérielles et financières du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Aussi, les cadres préfèrent-ils travailler dans les institutions privées (ONG, institutions internationales) pour assurer leur propre survie.

Au total, il semble qu’aucun investissement de fonds dans la formation des jeunes n’est fait. La majeure partie des diverses ressources serait consacrée aux festivités, aux manifestations de grande envergure qui façonnent le paraître, le superficiel et qui sont la vitrine dudit ministère. Ce sont la fête nationale, la fête de la jeunesse, la finale de la coupe du Cameroun. Dans le territoire, le bon déroulement de ces événements est synonyme de mission accomplie pendant que la conscience des jeunes s’égare faute de proximité dans l’encadrement.

Quelques problèmes et tendances observés

chez les jeunes Camerounais

  • immédiatisme
  • absence d’autorité
  • imitation / paraître
  • facilité / paresse
  • absence de religion
  • recul de tous les repères qui ont pourtant permis à l’Europe de se retrouver facilement à un niveau qu’ils envient.

 

About MINISTERE PRIERE CAMEROUN

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