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LE PAYSAGE NATUREL DU CAMEROUN

ClimatLe Cameroun est divisé en trois grandes zones climatiques :

  • La zone équatoriale. Elle s’étend du deuxième au sixième degré de latitude Nord et se caractérise par des précipitations abondantes atteignant une moyenne de 2000 mm de pluies par an. La température moyenne se situe autour de 25° celcius.
  • La zone soudanienne. Elle s’étend du septième au dixième degré de latitude Nord et a une saison sèche qui dure cinq à six mois. On y observe une température moyenne de 20° celcius et 1000 mm de pluies en moyenne.
  • La zone soudano-sahélienne. Elle s’étend au-delà du dixième degré de latitude Nord. Elle se caractérise par une saison sèche de sept mois au moins et des précipitations peu abondantes.

La végétation est aussi variée que le climat et le relief. Elle passe de la forêt équatoriale au Sud à la savane, puis à la steppe au Nord.

L’exploitation des grumes est souvent difficile car elle est étroitement dépendante des moyens de transport.

Le Cameroun dispose d’une diversité écologique, culturelle et anthropologique considérable. Près de 90% des écosystèmes africains sont représentés au Cameroun et se répartissent en grandes zones sahéliennes, soudaniennes, forestières, montagneuses, marines et côtières.

La faune camerounaise est l’une des plus riches et des plus variées en Afrique : 409 espèces de mammifères, 183 espèces de reptiles, 849 espèces d’oiseaux, 190 espèces d’amphibiens.

S’agissant des forêts, elles couvrent 22 millions d’hectares. Ce qui fait du Cameroun le deuxième potentiel forestier de l’Afrique derrière la République Démocratique du Congo. Les forêts camerounaises offrent une grande diversité d’écosystèmes se succédant des côtes vers l’intérieur des terres, des plaines aux montagnes. En terme de potentiel ligneux commercialisable, près de 330 essences commerciales ont été identifiées, au nombre desquelles une soixantaine sont exploitées et une vingtaine seulement fait l’objet d’une exploitation régulière. Par ailleurs, les forêts sont des réservoirs de produits dits non ligneux dont les usages sont variés (pharmacopée, alimentation, construction, usage culturel…). C’est par exemple le cas du gnetum africanum (ce qu’on appelle okok) amplement commercialisé en direction du Nigéria ou encore du yohimbe très recherché par l’industrie pharmaceutique occidentale.

L’exploitation des ressources forestières présente des enjeux considérables :

  • sur le plan de l’économie, le secteur de l’exploitation forestière et les exportations du bois jouent un rôle clé dans la dynamique de l’économie camerounaise. Postérieurement aux exportations pétrolières, le bois d’œuvre représentait la deuxième source des exportations. En 2002, il constituait près de 25% des recettes d’exportation. La direction de la statistique et de la comptabilité nationale présentait lors de l’exercice 2001/2002 un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de FCFA au titre des exportations de bois et ouvrages dérivés. La contribution du secteur forestier au Produit Intérieur Brut est estimée à 8,9%. Les recettes fiscales se chiffraient à près de 38 milliards de FCFA à l’encours de l’exercice 2001/2002.
  • le secteur de l’exploitation forestière et de l’industrie est un grand générateur d’emplois. Le nombre de personnes directement employées par ledit secteur était estimé à 40.000 salariés.
  • le secteur forestier par le biais de ses apports indirect et direct s’affiche ainsi comme un secteur stratégique eu égard aux défis à relever dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, ce secteur demeure en deçà de son potentiel économique.
  • l’exploitation forestière est largement dominée par des capitaux étrangers. La politique forestière a mis en place des mécanismes visant à encourager une intégration des nationaux à la profession. Les résultats demeurent dans l’ensemble assez mitigés, puisqu’en définitive on n’a pas assisté à une véritable émergence de professionnels nationaux.

Les problèmes liés à la gestion des forêts camerounaises sont multiples : selon les estimations de la FAO (2003), cette couverture a subi une diminution à double vitesse, en passant successivement d’un taux de déforestation de 0,5% de 1980 à 1990 à 0,9% entre 1990 et 2000. Cette considération confère au Cameroun le taux de déforestation le plus élevé de la sous-région du Bassin du Congo.

Il est à déplorer que la dynamique de déforestation n’ait pas été accompagnée de politique de reboisement efficace. Les initiatives développées dans cette optique n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. La superficie des plantations d’arbres a été estimée par la FAO (2001) à 80 000 ha de 1980 à 2000.

Les causes de cette déforestation sont nombreuses, mais de façon générale, elles sont principalement imputables aux causes ci-après :

–           La conversion des terres forestières à d’autres usages tels que l’agriculture itinérante ;

–           Les mauvaises pratiques d’exploitation forestière non respectueuses des normes et standards d’intervention en milieu forestier, aggravées par la prolifération de l’exploitation illégale ;

–           Les feux de brousse ;

–           L’exploitation anarchique des forêts pour la récolte du bois énergie.

La croissance démographique et l’avancée du développement urbain (création d’infrastructures routières, installation humaine, etc.) accentuent les pressions sur les ressources forestières.

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