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LE PAYSAGE NATUREL DU CAMEROUN 2

natureA l’exception des chaînes plissées, le Cameroun possède tous les grands types de relief du continent africain : plaines, cuvettes, massifs volcaniques et plateaux, il est souvent appelé « Afrique en miniature ». Ces reliefs sont prépondérants et occupent les 2/3 du territoire Camerounais. Les éléments du relief se divisent en deux catégories :

Les hautes terres, constituées de plateaux et de massifs ;

Les basses terres, régions de faible altitude situées à l’intérieur du pays ou en bordure de la mer.

Les hautes terres couvrent la majeure partie du pays et se composent :

  • Du plateau Sud-Camerounais : d’une altitude moyenne de 650 m, il s’étend vers l’Est jusqu’au bassin du Congo. A l’Ouest, le plateau au relief très accidenté domine les basses terres par un rebord abrupt. Au Nord et au Nord-Ouest, il est surmonté des massifs de Ngoro, Mbam-Minbom, des collines du Ntem et de la chaîne de Ngovayang.
  • Des hauts plateaux de l’Ouest : moins étendus, mais plus élevés que l’Adamaoua (altitude moyenne 1500 m); ils dominent au Sud les basses terres côtières et au Sud-Ouest la plaine de Mamfé. Ils sont coiffés de massifs volcaniques : Monts Cameroun (4100 m), Oku (3005 m), Bamboutos (2740 m), Rumpi (1764 m) appartenant à la longue chaîne montagneuse qui s’étend de l’Atlantique au Lac Tchad, constituant la dorsale Camerounaise.
  • Du haut plateau de l’Adamaoua : ce plateau, d’une altitude moyenne de 1100 m, est le véritable château d’eau du Cameroun car de là s’écoulent les principaux fleuves : Sanaga, Mbam, Djerem. Il est dominé par des volcans éteints : Tchabal-Ganzdaba (1923 m), Nganha… Au Nord, il tombe en abrupt sur la cuvette de la Bénoué mais offre une pente douce sur son flanc Sud.
  • Des chaînes montagneuses du Nord : les monts Mandara, petits massifs d’une altitude moyenne de 900 m, surplombent de leurs pentes abruptes la plaine du Diamaré.

Les basses terres forment deux ensembles bien distincts :

  • La cuvette de la Bénoué : c’est un vaste bassin d’effondrement qui s’ouvre par la vallée du Mayo Kébi sur la plaine du Tchad qui est une plaine d’inondation, recouverte d’alluvions et souvent marécageuse en saison des pluies.
  • Les plaines côtières forment une bande étroite d’une largeur moyenne de 150 km entre la mer d’une part, le plateau Sud-Camerounais et les hauts plateaux de l’Ouest d’autre part. Les principales sont :
  • La plaine marécageuse du Ndian
  • La cuvette de la Manyu
  • La plaine marécageuse du Wouri

Roches – Sols et Sous-sols

Le sous-sol camerounais regorge de l’or, du diamant, du saphir, de l’argile, du natron, du rutile, des pierres pour matériaux de construction et d’ornement. Ce secteur emploie environ 30.000 personnes.

Les roches et les sols du Cameroun sont très variés.

Les roches se sont formées au cours d’ères géologiques différentes et se distinguent par leur nature :

  • Les roches cristallines (granite, gneiss, schiste, …) qui constituent le socle se retrouvent dans le plateau Sud-Camerounais et l’Adamaoua ;
  • Les roches volcaniques (scories, obsidienne, basaltes…) se retrouvent dans l’Adamaoua, les hauts plateaux de l’Ouest et les massifs des Mandara ;
  • Les roches sédimentaires (calcaire, marne, argile, sable, alluvions) se rencontrent dans le bassin de Douala, dans le fossé de la Mbéré, les cuvettes de la Bénoué et du Tchad ;
  • Les sols proviennent de l’altération de la roche par différents facteurs ; le climat avec les pluies, le vent, etc. Leur variété est liée à celle des roches. On distingue :
  • Les sols ferralitiques, de couleur rouge, riches en fer et s’étendant sur les 2/3 du pays, de l’Adamaoua à la frontière Sud. Ils correspondent aux régions de climat équatorial ;
  • Les sols rouge-foncés plus ou moins fertiles mais peu profonds, s’étendent de l’Adamaoua à la plaine du Tchad. Ils se forment dans les régions de climat soudanien;
  • Les sols des régions marécageuses ou inondées sont généralement très fertiles. Ce sont les argiles noires des vallées de la Bénoué et du Logone ;
  • Les sols jaunes sont formés de roches volcaniques et d’alluvions. Ils couvrent les hauts plateaux de l’Ouest, le littoral du bassin de Douala et la côte du Rio Del Rey.

L’exploitation du sol et du sous-sol

Nous nous attarderons ici plus sur les ressources naturelles destinées à l’exportation parce qu’elles constituent l’essentiel des rentrées financières de l’État camerounais.

En ce qui concerne l’agriculture, le cacao, le café, le coton sont souvent exploités par des Sociétés parapubliques, c’est-à-dire des Sociétés à capitaux public et privé. L’on peut citer par exemple la SODECOTON pour le coton ; mais de plus en plus on assiste à la privatisation des sociétés d’État étant entendu que l’État ne peut plus assurer la gestion de celles-ci à cause de la crise économique et de la gestion catastrophique de ces sociétés par des agents de l’État, laquelle gestion a fini par mettre à mal leur stabilité. Il faut remarquer que les nationaux sont très peu présents dans ce processus de privatisation. La présence des multinationales, l’état de délabrement dans lequel se trouvent les entreprises à privatiser et la forte charge sociale que cela demande, n’incitent pas les nationaux à prendre des initiatives dans ces privatisations.

Pour les ressources forestières, la concurrence est assez rude pour les nationaux. Les sociétés étrangères se taillent la part du lion dans cette manne et laissent les débris aux nationaux.

 

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