PRIONS POUR LE MINISTRE DES FINANCES ALAMINE OUSMANE MEY

Il n’est pas enfant de Dieu, Mais nous avons reçu de Dieu de prier pour
cet homme. Nous avons la certitude qu’il a besoin de nos prières pour
accomplir les missions qui lui ont été confiées par le chef de l’Etat.
Dieu a souvent utilisé les autorités païennes pour accomplir sa volonté.
Il en est ainsi de Cyrus dont il dit: « Je dis de Cyrus: Il est mon berger, Et
il accomplira toute ma volonté » (Esaie 44:28).
Il ajoute: « Ainsi parle l’Eternel à son oint, à Cyrus, Qu’il tient par la main,
Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois,
Pour lui ouvrir les portes, Afin qu’elles ne soient plus fermées; Je marcherai
devant toi, J’aplanirai les chemins montueux, Je romprai les portes d’airain, Et je briserai les verrous
de fer » (Esaie 45:2-3). « C’est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, Et j’aplanirai toutes ses voies; Il rebâtira
ma ville, et libérera mes captifs, Sans rançon ni présents, Dit l’Eternel des armées. » (Esaie 45:13)
Alamine Ousmane Mey est né le 26 février 1966 à Kousséri au Cameroun. Il est un homme d’affaires et
homme politique camerounais. Il est ministre des finances au sein du gouvernement camerounais depuis le 9
décembre 2011.
Fils de l’ancien gouverneur Ousmane Mey et élevé dans une famille de classe moyenne, Alamine Ousmane
Mey étudie l’électronique en Allemagne à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle,
en Belgique et en Turquie. En 1993, il entre à la banque CCEI (qui deviendra Afriland First Bank), et en est
promu directeur général en 2003[1],[2]. En 2004, il pilote le lancement de I-CARD, le premier portemonnaie
électronique dans la sous-région d’Afrique centrale.
Le 9 décembre 2011, il est nommé ministre des finances du Cameroun. Il mène dès lors des réformes de
simplification des procédures et de modernisation des administrations.
Mais il doit faire face à de nombreux défis:

1) LA BAISSE DES RECETTES PETROLIERES
LE PETROLE DU CAMEROUN S’EPUISE
Selon les données publiées par la SNH, pour la période entre janvier et octobre 2017; En 2015, la réduction
était de 34,9 millions de barils. En 2016, elle était de 33,6 millions de barils. En 2017, au mois de octobre,
elle était de 23,4 millions contre 28, 6 millions de FCFA pour la même période en 2016.
Ce repli s’élève à 3,65 millions de barils en moins vendus. Le pays n’a en effet pu commercialiser que 16,86
millions de barils en 2017 contre 20,51 millions de barils en 2016, d’après la Snh. Ces ventes ont permis de
transférer au Trésor public, la somme de 264,5 milliards Fcfa entre le 1er janvier et le 31 octobre 2017,
contre plus de 266 milliards à la même période en 2016, après déduction des charges de production.
Le manque à gagner est donc d’environ 1,5 milliard Fcfa.
2) LES DEPENSES NON PREVUES LIEES A LA LUTTE CONTRE BOKO HARAM ET LES SECESSIONISTES
EN ZONE ANGLOPHONE
A coté de la diminution des recettes pétrolières, il y’a aussi les dépenses liées à la la lutte contre l’insécurité
telle que la guerre contre Boko Haram, contre les sécessionnistes en zone anglophone et à l’organisation d’au
moins 4 élections (présidentielles, sénatoriales, législatives, municipales et peut-être régionales) en 2018.
 prions que dieu donne la sagesse au ministre des finances pour mobiliser les ressources nécessaires
pour faire face aux besoins prioritaires de l’Etat en 2018
L’Etat est donc condamné à rechercher d’autres recettes et de réduire le train de vie de l’Etat.
Entre autre mesures envisagées le recensement du personnel de l’Etat afin de dénicher les fonctionnaires fictifs.
Il est aussi question de réduire les longues missions à l’étranger, l’achat de véhicules et la consommation de
carburant.
La réduction du train de vie de l’Etat passe aussi par la révision de la mercuriale dont les prix ne correspondent
pas à ceux du marché. Le stylo à bille que vous achetez en boutique à 100 FCFA au prix de détail est
vendu à l’Etat à 250 FCFA, soit plus de 200 % de bénéficie.
Les résistances internes et externes de ceux qui tirent profit du désordre et de la gabegie se dressent contre
ces réformes.
 Prions que Dieu accorde au Ministre des finances la sagesse pour le paiement des salaires des

fonctionnaires et des autres charges essentielles de l’Etat dans ce contexte de tensions de trésorerie
 Prions que Dieu accorde au ministre des finances la sagesse pour la mise en place effective des péages
informatisés afin de réduire les fraudes et détournements des taxes prélevées dans les postes de péage
routier
En 2018, il est prévu de construire 14 postes de péages routiers informatisés afin de réduire les fraudes et les détournements
des recettes de l’Etat dans les postes de péage.
Les postes de péage concernés sont : Nsimalen, Mbankomo, Tiko, Edéa, Boumyebel, Bayangam, Bafia, Mbanga,
Manjo, Bandja, Matazem, Nkometou, Foumbot et Bafou. Ils sont situés sur les axes Yaoundé- Douala- Limbé
; Yaoundé-Bafoussam-Bamenda ; Douala-Bafoussam ; Yaoundé-Mbalmayo.
Une étude faite par le Conseil national de la Route indique que sur l’ensemble des 45 postes à péage existant à
travers le territoire national, seuls les 14 sus-cités sont rentables car, représentant à eux seuls 75% des recettes
produites par tous les postes de péage du pays. .
Les postes ciblés seront dotés par exemple des compteurs automatiques de véhicules.
Les résistances à l’utilisation de cette technologie ne manqueront pas. mais si nous prions, Dieu lui accordera la
sagesse pour venir à bout de ces résistances.
 Prions que Dieu accorde au Ministre des finances sagesse et grâce divine pour le paiement des dettes
dues aux sociétés d’Etat
L’Etat Camerounais doit 2000 milliards aux entreprises parapubliques. Dans la catégorie des dettes à court terme,
les quatre entreprises publiques les plus endettées sont la Sonara, la Camtel, le Chantier naval et industriel du
Cameroun et le Port autonome de Douala. Dans la catégorie de la dette à «moyen et long terme », les quatre entreprises
d’État les plus endettées sont Sonara, Camtel, Camwater et Electricity Development Corporation (EDC).
 Prions que Dieu accorde au Ministre des finances sagesse pour l’aboutissement des reformes visant à
réduire les factures d’eau, d’électricité et de téléphone des administrations publiques.
Les factures adressées par la Camerounaise des eaux (CDE) à l’Etat pour la consommation des administrations
publiques, les bâtiments communaux et les bornes fontaines communales entre 2008 et 2016 s’élèvent globalement
à 101 milliards de FCFA.
Il y a cinq ans, l’Etat dépensait chaque mois environ 1,5 milliard de FCFA pour sa consommation de téléphone.
En 2016, Camtel réclamait à l’administration et aux entreprises publiques 65 milliards de FCFA au titre des arriérés.
chaque mois l’Etat et ses différents démembrements consomment l’électricité pour 2,9 milliards de FCFA.

Les causes de cette facture élevées sont le gaspillage et la surfacturation.
Le ministre des finances voudrait encourager les administrations qui auront effectuées des économies en leur octroyant
des rétrocessions sous forme de crédits de biens et service.