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Appel à la prière pour la nation : TENSIONS EN ZONE ANGLOPHONE

bdaonlineiiLa tension reste vive dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest où tout semble paralysé. Pas de cours dans les écoles, les collèges et les universités ; les marchés sont fermés à Bamenda, les avocats sont toujours en grève.  Tout commence par un mouvement d’humeur lancé fin novembre par des avocats, suivi par la grève  des enseignants.

En grève depuis le 11 octobre, les avocats anglophones réclament que soient enfin traduits en anglais les actes uniformes du traité l’OHADA (l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) , de la Cima (Conférence internationale des assurances), la réglementation de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et plusieurs textes de loi qui ont été votés à l’Assemblée nationale mais n’existent, aujourd’hui encore, qu’en version française, alors que le Cameroun est officiellement bilingue.

Le 8 novembre,  des avocats rassemblés devant la Cour d’appel de Bamenda annoncent la création d’un nouveau barreau exclusivement anglophone. S’ensuit une marche, réprimée par la police. Des images d’avocats maltraités font le tour des réseaux sociaux.

Les enseignants anglophones demandent que leurs collègues francophones ne puissent plus exercer dans les écoles de langue anglaise. De la même manière, ils exigent que les administrateurs et les enseignants des universités de Bamenda et Buea parlent tous anglais. Il en va, disent-ils, de la sauvegarde de la spécificité du système éducatif de toute la région. Les enseignants anglophones manifestent à Bamenda  le 22 novembre. Mais, la manifestation  est vite récupérée par des jeunes qui exigent la création d’un Etat indépendant pour les anglophones pour certains et le fédéralisme pour d’autres.  Le 23 novembre, les manifestations dégénèrent et les accrochages entre forces de l’ordre et manifestants font, de source officielle,  un mort, une vingtaine de blessés et de nombreux dégâts matériels.

Le 26 novembre, les étudiants de l’Université de Buea décident aussi de manifester. Ils réclament notamment la suppression d’une pénalité de 10 000 francs CFA, qu’ils doivent payer s’ils règlent les frais de scolarité en retard. Ils exigent également le versement de la prime d’excellence du chef de l’Etat aux étudiants de l’Université. Celle-ci avait été instituée par le président de la République en 2010, afin de récompenser les meilleurs étudiants. Par ailleurs, ils souhaitaient afficher leur soutien aux avocats et aux enseignants anglophones, qui sont actuellement mobilisés pour protester contre la « francophonisation » des systèmes législatif et éducatif en vigueur dans les régions anglophones. Les forces de l’ordre auraient fait usage de gaz lacrymogène et de camions lance eau pour disperser les manifestants.

En réponse à ces différentes revendications, l’Etat a réceptionné la traduction du traité de l’OHADA en version anglaise. Par rapport aux revendications des enseignants, il a décidé de la dotation de 2 milliards pour soutenir les efforts des établissements laïcs et confessionnels. Le Chef de l’Etat a par ailleurs décidé le recrutement de 1000 enseignants bilingues pour, principalement l’enseignement des matières scientifiques et techniques. La pénalité financière de 10 000FCFA pour les étudiants payant les frais de scolarité en retard a été supprimée. Malgré les mesures d’apaisement prises par les autorités, la tension demeure vive.

Le 08 décembre, les manifestants sont sortie en masse pour empêcher une marche du RDPC conduite par le Secrétaire Général jean Kueté, Le Premier Ministre, Philémon Yang et le Ministre chargé des missions à la Présidence de la République, Atanga Nji. Un poste de police a été brûlé. Le bilan officiel parle de deux morts, mais certaines sources indiquent six morts. Le drapeau national a été déchiré et le drapeau de l’Etat « anglophone » a été hissé à plusieurs endroits de la ville de Bamenda. Dans la nuit  du 09 décembre, de nombreux militaire seraient partis de Bafoussam pour renforcer la présence militaire à Bamenda. Si au début du conflit, il y’avait une sympathie de la communauté francophone vis-à-vis des préoccupations des anglophones, les choses changent. On constate que le ton change chez les francophones et devient plus agressif, face aux échos des violences que subiraient certains francophones à Bamenda.

Rappelons les paroles des saintes Ecritures : « Voici à présent quelques recommandations. Je demande, en tout premier lieu, que l’on prie : que ce soient des prières d’adoration, des requêtes ou des remerciements. Qu’on intercède pour tous les hommes, sans oublier les chefs politiques, tous ceux qui sont au pouvoir et détiennent l’autorité, afin que nous puissions mener, à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime notre foi en Dieu, étant libres de le servir conformément à sa volonté, en toute dignité et honorabilité. Une telle prière est bonne et utile au salut (des autres). Elle plaît à Dieu notre Sauveur.  Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à une parfaite connaissance de la vérité »(1 Timothée 2 :1-4, version Parole Vivante).

En de tels moments, le disciple de jésus Christ s’agenouille, lève les mains en direction du ciel et implore la grâce de Dieu sur la Nation. Prions pour notre pays qui passe par des temps difficiles.

  • Prions que Dieu donne la sagesse aux autorités pour apporter une solution aux problèmes en zone anglophone
  • Prions pour la restauration de la paix dans cette partie du pays. Opposons nous à tout projet de destruction, de meurtre, d’assassinat, de haine du diable.

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