MINISTERE PRIERE CAMEROUN Bulletin d'information et d'édification en vue de l'intercession pour le Cameroun
Abubakar Shekau, le leader de BokoHaram, aurait été gravement blessé dans un raid aérien de l’armée nigérianne, menée dans la forêt de sambisa. L’armée nigérianne a aussi annoncé avoir abattu trois combattants de Bokoharam, lors de cette opération militaire. Il faut rappeler qu’après sa récente destitution par l’Etat islamique, AbubakarShekau était apparu dans une récente vidéo, promettant d’intensifier son combat.
Est-ce le début de la fin ? On pourrait le dire. En effet une guerre des chefs est aujourd’hui déclenchée au sein de BokoHaram. Le nouveau chef reconnu par l’Etat islamique s’appelle Abou Mosab Al barnaoui. Il est l’ainé des fils encore en vie de MohamesYusuf, fondateur de BokoHaram. Le jeune Barnaoui fait sa première apparition en janvier 2015 à 21 ans dans une vidéo de propagande pour revendiquer l’un des plus importants massacres de civils, celui de Baga, dans le Nord-est du Nigéria. Plusieurs le considèrent alors comme le porte-parole du groupe. C’est le début des premières tensions au sein de Bokoharam. Shekau lui dénie le titre de porte-parole du groupe.
Selon des sources proches du mouvement, Barnaoui prend ses distances avec son mentor lorsque Shekau décide de prêter allégeance à l’Etat islamique (EI) dès 2015. Barnaoui se rapproche d’un autre membre éminent de la secte et proche confident de son père défunt, MammanNur.
Ensemble, Nur et Barnaoui recrutent des combattants hors de la forêt de Sambisa, leur fief, et dispersent leurs membres autour du lac Tchad et dans la région nord du Nigeria, proche du Sahel.
« L’un des points de tensions majeur entre les deux groupes est la définition même de qui est musulman et qui doit être la cible des violences ». « Pour Shekau, toute personne (musulmane ou non) qui accepte de vivre sous le contrôle d’un Etat non-islamique mérite d’être exécutée. Les personnes déplacées qui fuient BokoHaram tombent dans cette catégorie ».
A travers des messages audio, les deux « dissidents » dénoncent les « tendances dictatoriales » de Shekau, l’accusant d’avoir assassiné des commandants et de ne pas condamner les pillages de masse.
Des critiques qui trouvent écho jusque dans les rangs de l’EI. « Shekau ne faisait pas l’unanimité », explique Romain Caillet, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient.
La rupture est consommée début août, quand l’organisation-mère présente Barnaoui dans son journal officiel comme le « nouveau wali » (chef) de BokoHaram.
- Rendons grâce à Dieu pour la confusion qui est semée dans le camp de l’ennemi.
- Prions pour que, ce que Dieu a commencé, il le continue et l’achève.
- Prions pour la disparition totale du groupe Bokoharam
