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CONFESSIONS DES PÉCHÉS ET REVOCATION DES MALEDICTIONS

intercession« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. Mes yeux seront ouverts désormais et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu ». (2 Chroniques 7 : 14-15).

 

C’est certainement en Afrique que s’est ressentie la plus grande souffrance que le monde ait jamais connu. Douze millions de ses meilleurs fils et filles furent envoyés de l’autre côté de l’Atlantique. Ayant été à l’école des Européens pour la capture et la vente d’esclaves, les Africains commencèrent à fournir des esclaves aux pays islamiques. Environ 6 millions de noirs Africains furent envoyés de l’autre côté de la Méditerranée et de la Mer Rouge vers la Turquie et la péninsule arabe. Les historiens pensent que pour chaque Africain qui devint esclave, au moins un autre mourait durant le processus de l’asservissement. Des vies étaient perdues lors de chaque étape du processus. Lors de chaque voyage, 10 à 20% des esclaves mourraient. Beaucoup plus mourraient lors du combat pour leur capture, durant la longue marche vers la côte, ou en conséquence des maltraitances, de la faim ou des maladies. D’autres succombaient dans les forêts sur la côte où ils étaient parqués pendant des mois en attendant que les navires arrivent pour les emmener au bout de leur voyage.

La traite des Noirs modifia également la structure de la société africaine. Avant l’arrivée des Européens, les historiens pensent que la société africaine était une société assez hiérarchisée et relativement paisible. Les chefs dirigeaient en imposant le respect à leur clan (et occasionnellement grâce à une petite taxe). Les tribus coexistaient dans une relative harmonie. Les Européens ont miné tout cela. Les biens luxueux qui étaient utilisés pour acheter les esclaves allaient directement de la côte vers le fin fond du continent. Cela créait une demande qui ne pouvait être pourvue que par l’exportation des esclaves. De façon plus significative, ces biens permettaient d’armer des chefs puissants qui pouvaient ainsi capturer de nouveaux esclaves. Une tribu pouvait ainsi piller une autre tribu. Des puissants « seigneur de guerre » apparurent ainsi ; ce sont eux qui maîtrisaient le marché. Les chefs étaient obligés de livrer des esclaves pour pouvoir rembourser les dettes qu’ils avaient contractées en acquérant les produits venant de l’occident. De plus, des armes étaient envoyées massivement en Afrique car c’était également un moyen d’acheter les esclaves. Pas moins de 20 millions d’armes à feu furent vendues aux Africains durant l’ère du commerce d’esclaves. Ces armes passaient des mains des Européens à celles des « seigneurs de guerre » puis à celles des chefs locaux. Ces moyens de paiement étaient également une stratégie pour garantir le réapprovisionnement en esclaves, car tout le réseau devenait mieux équipé pour capturer les villageois innocents.

Quand les Européens déclarèrent illégal le commerce d’esclaves, le système de « production d’esclaves » ne pouvait pas s’arrêter. Ceux qui contrôlaient le marché n’étaient pas prêts à abandonner leur position de pouvoir et la richesse qu’elle engendrait. Dès lors, il n’y avait pas de retour en arrière possible. Les historiens disent que la haine profonde et la violence qui caractérisent les tribus africaines aujourd’hui, prennent leurs racines dans l’ère de l’esclavage. Quand les images ou l’ère du marché des esclaves et de grossières brutalités africaines sont montrées sur nos écrans de télévision aujourd’hui, peu reconnaissent leur propre héritage.

 

Ces développements témoignent de la nécessité de se repentir en tant que Africains en général et Camerounais en particulier pour les crimes et les abominations commis pendant cette période. Pardonner les individus, familles et Etats qui se sont investis dans le commerce de la traite et prier pour une restauration des vies individuelles et des relations saines entre l’Afrique et le monde occidental ; briser toute autre forme contemporaine de ces pratiques. Un soutien aux ministères engagés dans ce combat est nécessaire (école de la réconciliation de Jeunesse en Mission, expédition de la ligne de vie…).

Les chefs locaux étaient « encouragés » à signer des traités d’alliance qu’ils ne savaient pas lire et qu’ils ne comprenaient pas. En échange de quelques cadeaux, ils renonçaient à leur héritage, se plaçant sous la « protection » de la France. Ceux qui ne voulaient pas se soumettre paisiblement étaient conquis de façon écrasante. La voie était dès lors ouverte aux gouverneurs, aux marchands et aux missionnaires qui pouvaient désormais entrer en terrain conquis.

Il est vrai que les missionnaires apportèrent beaucoup de bonnes choses à l’Afrique. Quand des églises étaient établies, des hôpitaux et des écoles se faufilaient dans leur sillage. Cependant ces bénédictions paraissaient bien pâles lorsqu’elles étaient placées sous la malédiction des dirigeants français et des marchands. Loin de défendre les intérêts des Africains, leur première motivation était de faire payer les colonies. Et c’était aux Africains de payer la facture. De lourdes taxes leur étaient imposées, ce qui les obligeaient à travailler pour les Européens. C’était une nouvelle forme d’esclavage, mais qui avait toute la brutalité ancestrale.

En Afrique Equatoriale Française, le fardeau était particulièrement lourd pour les Africains. Le caoutchouc était le principal centre d’intérêt des Français. Mais pour l’extraire des arbres sauvages de la grande forêt tropicale du Congo, les indigènes devaient sillonner la jungle durant de longs jours. Peu habitués à cet environnement, des milliers mouraient de maladies ou étaient dévorés par les animaux sauvages. Chaque village s’était vu attribuer un quota de caoutchouc à fournir, si bien que les hommes n’avaient même pas le temps de cultiver leurs propres champs. Nombreux furent ceux qui périrent durant la famine qui s’en suivit. Ceux qui ne récoltaient pas le caoutchouc devaient travailler dans les plantations des Français, chasser pour l’ivoire ou pour les peaux, ou transporter des denrées sur des centaines de kilomètres. Ils furent aussi largement utilisés pour la construction de routes ou de voies ferrées. Durant la construction de la ligne Congo-Océan, allant de Brazzaville à la côte (1921-1932), environ 20.000 Africains moururent au travail. Parmi toutes les colonies françaises en Afrique, on estime à plus de 200.000 le nombre d’Africains qui succombèrent aux travaux forcés durant les 50 ans précédant la première guerre mondiale,  génocide causé par les seuls Français.

Il était difficile pour les Africains de résister à la maîtrise française. Les indigènes étaient souvent frappés dans le but de travailler d’avantage. Les femmes et les enfants étaient kidnappés en tant qu’otages pour obliger les hommes à travailler. Les exécutions sans jugement étaient monnaie courante. Le massacre de communautés entières n’était pas rare. Il n’y avait aucun moyen d’y échapper et pas de recours en justice possible.

En 1903, il y eut un procès à Brazzaville qui devint célèbre. Celui-ci illustre parfaitement l’état d’esprit des Français vis-à-vis de leurs colonies. Deux jeunes officiers français avaient été accusés de nombreux meurtres, notamment d’avoir fait sauter un prisonnier nommé Pakpa avec de la dynamite pour célébrer la fête du 14 juillet. Contrairement aux habitudes, deux Européens témoignèrent contre les officiers devant la justice, ceci risquant fortement de compromettre leur carrière professionnelle (le témoignage d’Africains pouvait facilement être écarté par le tribunal). Ce qui est encore plus surprenant et sans précédent est que les deux officiers furent déclarés coupables. Leur peine était de cinq ans de prison ! La communauté française expatriée fut outragée. « Cinq ans de prison pour avoir tué des sales nègres ! » haleta un de leurs contemporains. Les gens refusèrent de serrer la main des juges – même celle de ceux qui s’asseyaient à table avec eux. En fait, ils n’avaient pas besoin de s’inquiéter, le gouverneur fit libérer les deux hommes alors qu’ils n’avaient purgé qu’une petite partie de leur peine.

Ce n’est pas surprenant que les populations de l’Afrique Equatoriale Française aient tenté de nombreuses fois de se rebeller afin de gagner leur liberté. Bien sûr, chaque rébellion fut impitoyablement écrasée. Durant la plus grande révolte, la rébellion du Kongo-Wara (1928-1931), plus de 100.000 indigènes y laissèrent leur vie. Après que la révolte eut été réprimée et ses leaders emprisonnés ou exécutés, toute la population de Centrafrique fut délocalisée vers les villages bordant les routes coloniales afin d’être mieux contrôlée. Nombreux sont ceux qui émigrèrent vers les pays voisins du Soudan ou du Congo Belge pour échapper à ce régime brutal et humiliant.

« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. »

 Proverbes 28.9

Le joug de la dépendance du Cameroun de la France doit être brisé (exploitation du bois, du pétrole, du café, cacao…) et les effets spirituels négatifs de la France sur le pays anéantis (sectes, homosexualité, laïcité, ordres mystiques).

Les missionnaires étaient parfois cupides, malhonnêtes et infidèles aux Ecritures. A titre d’exemple, Alfred Saker, mécanicien de formation viendra transformer l’idéal évangélique des Africains en l’orientant vers le sens des intérêts britanniques (Réforme « Revue protestante », 2003 Yaoundé FEMEC, P. 19). Comme le disait le regretté Président Kenyan Jomo Kenyatta, « les Blancs sont venus quand nous possédions les terres, ils nous ont appris à prier en fermant les yeux, la Bible à la main… Quand nous avons ouvert les yeux nous avions la Bible en main, mais ils avaient nos terres ».

Il est des intellectuels qui refusent l’Evangile à cause de certains missionnaires qui ont parfois été à la solde du colon. Que le Seigneur anéantisse les conséquences de l’Evangile tronqué qui a été présenté pendant cette période.

Après la seconde guerre mondiale, la France fut forcée de concéder l’indépendance à ses colonies africaines. Ce fut une grande humiliation, perçue par beaucoup comme le rejet de la civilisation et de la culture françaises. Cependant, cela était loin de marquer la fin de l’engagement français sur ce continent. En fait cela permit à la France de réviser sa politique étrangère ; elle « émonda » son engagement dans l’espoir que cela produise une moisson plus riche.

Depuis cette époque, la France s’engagea en Afrique, politiquement, économiquement et militairement. Cet engagement fut rarement motivé par la recherche du bien-être des Africains. Au contraire, comme lors de son passé colonial, le but de la France fut de poursuivre ses propres intérêts. Durant l’ère post-coloniale, la France travailla d’arrache-pied pour tisser des liens entre différents pays dans le but d’unifier ces pays, sous son leadership. Etre à la tête de ce « bloc francophone » permit à la France de garder son image de superpuissance mondiale. En plus, les liens de la langue et de la culture (française) vinrent s’ajouter au contrôle politique. Les régimes étaient dirigés par des rennes tenus à Paris.

Le scénario idéal pour la France consistait à former et à mettre au pouvoir un Président sur lequel on pourrait compter. Le business français pouvait ensuite investir et établir des échanges commerciaux sûrs (monopoles). La France apporta une aide abondante (une moyenne de 3 milliards de dollars, environ 3,35 milliards d’euros) par an entre 1990 et 1995 pour l’Afrique sub-saharienne, trois fois plus que les Etats-Unis ou le Japon, ses plus proches rivaux). Et, une fois que ces pays avaient de l’argent à dépenser, les entreprises françaises étaient heureuses de pouvoir leur fournir leurs biens. La France devint la principale source de leurs importations. L’assistance militaire était également garantie dans le but de maintenir le régime en place. L’armée française intervint en Afrique 34 fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est-à-dire depuis que la plupart des pays d’Afrique acquérirent leur indépendance.

Le fait qu’un Président africain se révèle peu démocratique ou coupable de violations des droits de l’Homme importait moins à Paris que la loyauté de celui-ci. La corruption n’était pas non plus un problème. En fait, le système du patronage français facilita la floraison de la corruption. Le gouvernement français ne désira jamais imposer un critère de transparence aux dirigeants africains. Car il est bien connu que des partis politiques français trouvaient une partie de leurs financements auprès de l’élite africaine qui détournait ces fonds pour payer en retour les faveurs politiques. Pour les populations de l’Afrique francophone, il devenait ainsi pratiquement impossible de renverser leurs dictateurs. Chaque fois qu’ils y parvenaient, Paris intervenait pour remettre le régime en place .

La Bible nous dit de cultiver la même attitude que celle de Jésus. Il n’abaissait pas les autres pour promouvoir ses propres intérêts. Au contraire, il donna sa vie pour eux. C’est pourquoi Dieu l’a béni sans réserve (Phil.2:4-11). La politique africaine de la France, au contraire, perpétra la pauvreté des Africains. Cette politique les laissa sans pouvoir, incapables de prendre leur destinée en mains.

Pendant les luttes d’indépendance, de nombreuses personnes civiles (hommes, femmes, enfants) ont été tuées. Cette oppression était le fait de l’Etat envers ceux qu’il appelait les « maquisards ». Ces « maquisards » semaient aussi la terreur au sein des populations. Demandons pardon pour tout le sang qui a été versé.

  • Brisons le joug de la domination française qui s’est perpétué aux lendemains de l’indépendance.

Comme le dit la parole, « elle a du prix aux yeux de Dieu, la mort de ceux qu’il aime » (Ps 116 :15).

 

  • Demandons pardon pour tous les missionnaires et les serviteurs de Dieu assassinés, dépouillés de leurs biens et torturés à cause de l’annonce de l’Evangile ou de leur foi chrétienne.

En dehors de l’impact pré-colonial, colonial et post-colonial, il ne faut pas oublier qu’au Cameroun, il a existé et il existe encore dans certaines régions des pratiques culturelles et des systèmes politiques pervers et sataniques.

Dans le Cameroun pré-colonial, ce sont : l’ésotérisme, le cannibalisme, les meurtres rituels, les usurpations, les systèmes judiciaires démoniaques dans certains cas (le Kadji, le Ngou, le Tchithack). Dans le Cameroun colonial il y a la compromission des élites locales, l’esprit de traîtrise, de division, la perversion de la référence tribale, la constitution de l’élite camerounaise sur la base de l’opportunisme, les accords secrets engageant la nation pour longtemps à l’insu des peuples.

Dans le Cameroun indépendant, il y a le régime policier proche du totalitarisme, l’instrumentalisation des forces sociales (tribales, religieuses, intellectuelles, économiques, syndicales).

 

 

 

 

 

 

 

 

About MINISTERE PRIERE CAMEROUN

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