MINISTERE PRIERE CAMEROUN Bulletin d'information et d'édification en vue de l'intercession pour le Cameroun
LA FILIERE DE TRANSFORMATION DES FRUITS ET LEGUMES
La production du Cameroun en 1999 était de 845.000 tonnes, soit 531.000 tonnes pour les fruits et 315.000 tonnes pour les légumes. C’est une production variée, constituée des mangues, des agrumes, des ananas, des avocats, des papayes et des goyaves. Sa consommation par tête est de 19 kg par an pour les fruits et 17 kg par an pour les légumes.
Dans ce secteur, le Cameroun dispose de multiples atouts à savoir : une diversité agro-écologique, des agriculteurs ayant une longue pratique de la culture des fruits, une demande importante de fruits et de légumes, l’existence d’institutions de formation spécialisées en industrie agro-alimentaire.
La production du manioc est estimée à 2 milliards de tonnes avec un rendement élevé de l’ordre de 14,5 tonnes par hectare et une consommation par tête d’environ 120kg par an. La production de la pomme de terre se situe à 160.000 tonnes par an, chiffre qui est en constant progrès depuis 1975. Des exportations se font en direction du Gabon et de la Guinée Equatoriale. La production de la banane plantain s’élève à 1,5 millions de tonnes, engageant une main d’œuvre de près de 600.000 agriculteurs. Elle est exportée vers l’extérieur. De tout ce qui précède, on peut affirmer que le pays a la faveur du ciel.
Rendre grâce à Dieu pour la production agricole de qualité qui nourrit 90% des Camerounais et de nombreux pays étrangers.
L’industrie camerounaise est en pleine croissance : la culture du coton est le fait d’environ 300.000 agriculteurs et produit près de 90.000 tonnes de coton fibre.
La production halieutique nationale est de 120.000 tonnes de poissons par an et la production fruitière et légumière a atteint près de 845.000 tonnes en 1999. La forêt camerounaise, la deuxième en Afrique Centrale après celle de la République Démocratique du Congo, couvre 24,5 millions d’hectares et connaît une production officielle du bois en légère progression (2,12 millions de m3 en 2001). Les ventes de coupes contribuent à environ 27% de la production de bois. A cela s’ajoute l’exportation du café, du cacao et de la banane.
Cette industrie offre également des opportunités d’emplois et d’auto-emplois : 300.000 pour la filière du coton et 200.000 pour la filière de la pêche pour ne citer que ceux-ci.
C’est aussi un secteur qui génère des revenus économiques importants. Les exportations de bois ont généré près de 189 milliards de francs CFA au Cameroun ; et les recettes fiscales générées en amont de la filière se chiffraient à 20,6 milliards à l’encours de l’exercice 2000-2001.
Louer le Seigneur pour l’essor qu’il accorde à l’agriculture
et à l’industrie camerounaises.
LES ACTIVITES PORTUAIRES
Les principales activités portuaires s’effectuent au port de Douala. La capacité de celui-ci est de 7,5 millions de tonnes par an et pouvant aller jusqu’à 10 millions. Son trafic est de 6,3 millions de tonnes en 2002 avec un taux de croissance moyen de 8% par an depuis 1994. En plus, il jouit d’une position stratégique au fond du Golfe de Guinée, ce qui lui permet de jouer un rôle essentiel pour les pays de l’Afrique Centrale.
LA FILIERE TEXTILE ET DE CONFECTION
S’agissant de la filière textile, la culture du coton est le fait d’environ 300.000 agriculteurs localisés dans les provinces septentrionales du Cameroun. Sa production annuelle est de 80.000 tonnes de coton fibre et son exportation s’élève à plus de 95%. La principale société de gestion de la filière est la SODECOTON. Le potentiel de développement de ce secteur est important dans sa conception (design) et la production des tissus de marque pour différents usages destinés aux marchés locaux et d’exportation.
La confection comprend de nombreuses micro-entreprises (tailleurs, stylistes et couturiers) dont les produits (vêtements pour hommes, femmes et enfants) sont principalement destinés au marché local.
