MINISTERE PRIERE CAMEROUN Bulletin d'information et d'édification en vue de l'intercession pour le Cameroun
La situation des populations de la ville de Maroua est actuellement pathétique. Les peuples de L’Extrême Nord souffrent de leur refus de prendre position tant pour l’Islam, que pour Christ. Beaucoup pensent que tout l’Extrême nord est islamisé. La réalité est très différente de ce cliché. Il n’ya que 40 % de la population de l’extrême nord qui est musulmane. Ceux qui se réclament d’une religion chrétienne représentent 34 % de la population, parmi lesquels 2, 1 % de pentecôtistes. . 21, 5 % de cette population pratique l’animisme (religion traditionnelle africaine). En réalité le nombre des adeptes des cultes traditionnels africains est plus nombreux. De nombreux peuples de l’Extrême-Nord ne sont chrétiens ou musulmans que de nom. C’est ce qui explique la colère des groupes extrémistes religieux musulmans tels que Boko Haram qui s’en prennent aux musulmans qui ne pratiquent pas leur foi.
Les populations de la ville de Maroua sont devant un choix historique : elles doivent choisir quel dieu suivre !
- Prions que dans leur détresse, elles se tournent vers Jésus-Christ qui seul peut les sauver.
- Renversons l’esprit de religiosité qui les empêche de croire en Jésus-Christ
Mais à coté de la misère spirituelle, il ya la misère économique de Maroua. Les populations de Maroua ont besoin de Jésus Christ. Mais elles ont aussi besoin de développement économique et social.
Le taux de pauvreté, particulièrement élevé à l’Extrême Nord, est de 74,3%. Selon l’Institut National des Statistiques, les régions l’Extrême-Nord, du Nord et du Nord-Ouest regroupent à elles seules près de 70% des pauvres du Cameroun en 2014, compte tenu de leurs poids démographiques et des taux de pauvreté élevés.
La situation de la pauvreté dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord est particulièrement préoccupante. En 2001, ces deux régions comptaient un quart de la population du pays et concentraient un tiers des individus pauvres. En 2014, elles concentrent près de 30% de la population et près de 60% des pauvres.
La région de l’Extrême Nord détient les taux d’alphabétisation, de fréquentation scolaire et d’accès à l’électricité les plus faibles du pays ; révélant ainsi la faiblesse du capital humain et des infrastructures, éléments permettant de créer des potentialités qui peuvent générer des revenus et enclencher une baisse de la pauvreté. Le taux d’alphabétisation des individus de 15 ans ou plus est de 40,1% dans l’Extrême-Nord contre 74,3% en moyenne nationale ; le taux de scolarisation des enfants de 6-11 ans est de 63,0% contre 85,1% en moyenne nationale ; le taux d’utilisation de l’électricité est de 21,4% contre 62,1% en moyenne nationale.
En plus, cette région a été victime au cours des dernières années de chocs tels que les inondations récurrentes depuis 2012 et le phénomène Boko-Haram, qui a entraîné des déplacements de populations. Ces dernières ont dû abandonner leurs activités génératrices de revenus (exploitations agricoles, commerces, etc.), pour s’abriter (pour beaucoup) dans des camps de réfugiés mis en place par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). La guerre contre Boko Haram a aggravé la condition de pauvreté des populations, surtout avec la fermeture des frontières Cammeroun/Nigéria, qui a créé une restriction du commerce transfrontalier entre cette région du Cameroun et le Nigéria. Or, ce commerce constituait l’une des principales sources de survie de ces populations. A cause des attaques de Boko Haram, Maroua est une destination à éviter pour les touristes, et la conséquence est la chute des affaires pour les hôtels, les artisans, les commerçants ; bref toute la ville en souffre.
La peur a gagné tous les esprits. Les habitants de Maroua ont faim et sont exposés aux offres alléchantes des combattants de Boko Haram, qui leur proposent des espèces sonnantes et trébuchantes pour se faire exploser.
- Prions pour l’éradication totale de Boko Haram
- Prions pour la reconstruction de la ville de Maroua
- Prions pour le développement de Maroua
